La BEV face aux eaux ionisées alcalines réductrices (EIAR)
article publié dans la Revue ABE, n° 74 de mars 2010
Restons sérieux !
(Photo DNA – Jean-Paul Kaiser)
Depuis quelques années, des eaux très alcalines (EIAR), plus connues sous le nom de la marque de l’un de ses fabricants, sont préconisées pour une consommation quotidienne. La lecture de l’article que Richard Haas nous a aimablement autorisés à publier est de nature à nous inciter à la prudence et au discernement.

Richard HAAS Ecrivain, conférencier et chercheur Préparateur en pharmacie en retraite,membre du comité directeur de l’A.B.E.(Association de Bio-Electronique), bio-électronicien,Richard Haas est un scientifique autodidacte passionné par la recherchesur les caractéristiques peu connues de l’eau.
Depuis quelques années, des eaux très alcalines (EIAR), plus connues sous le nom de la marque de l’un de ses fabricants, sont préconisées pour une consommation quotidienne. La lecture de l’article que Richard Haas nous a aimablement autorisés à publier est de nature à nous inciter à la prudence et au discernement.
« L’eau ionisée alcaline réductrice est agréée depuis 45 ans au Japon par le ministère de la santé et utilisée comme moyen thérapeutique dans les hôpitaux ». Voilà comment certains de ces nombreux constructeurs d’appareils producteurs d’EIAR présentent leur matériel. Vous avez bien lu « utilisé comme moyen thérapeutique dans les hôpitaux ». Il s’agirait donc d’un médicament et non d’une eau naturelle ordinaire bonne à boire ? C’est bien cette eau que l’on recommande de boire aux biens portants à hautes doses et pendant toute leur vie ? Drôle de conception d’une « eau naturelle ». Nous devrions méditer sur la véritable raison de la mise sur le marché de tels appareils produisant des eaux aux qualités plus que particulières.
A titre de comparaison il y a beaucoup de produits sur le marché français, nous en connaissant tous quelques-uns, agrée par l’AFSSET (agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), l’AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) ou le ministère de la santé et dont certains scientifiques et médecins émettent des doutes justifiés, sont très méfiants et plus que critiques. Qui n’a jamais entendu parler des lobbyings commerciaux ou seul les monnaies sonnantes et trébuchantes comptent en prenant le dessus sur la santé réelle des citoyens ? Que veut-on nous vendre très exactement ?
L’adage, « de l’eau c’est de l’eau » n’est ici pas respecté. Si nous pensons à de l’eau nous pensons tous obligatoirement à une « eau naturelle » comme l’eau de pluie, de fleuve, de rivière, de mer, d’eaux souterraines ou de surfaces mais pas à une eau produite totalement ARTIFICIELLEMENT dans un appareil comme c’est les cas ici avec l’EIAR.
Il est connu dans le domaine de l’eau que ces appareils sont appelés à détrôner les appareils d’osmose inverse. Sous le couvert d’une « eau de bien être » afin d’obtenir ou de garder une meilleure santé, se cache en réalité une vaste opération commerciale bien orchestrée qui a pour but d’éliminer l’osmose inverse. De plus en plus de fabricants de ces appareils arrivent sur le marché et la pression commerciale devient phénoménale. On compte actuellement plus d’une dizaine de marques différentes sur le marché. Certains médecins en font même la promotion. Cela fait des années déjà que de nombreux appareils de ce type, sous différentes marques, font fureur sur le marché international, japonais, chinois, autres marchés asiatiques, américain, etc. Certains présentant plus ou moins d’avantages, d’inconvénients et de sécurité sanitaires que d’autres.
La toute première fois que j’ai eu l’occasion d’approcher réellement un tel appareil d’EIAR c’était il y 5-6 ans déjà chez une connaissance, médecin en Allemagne, qui le testait pour désacidifier ses patients et dont c’était sa spécialité. Il a finalement renoncé à l’acheter.
Le premier effet contestable qui me saute aux yeux est que cette EIAR ne respecte plus du tout les vagues variables, cycliques et physiologiques du pH urinaire journalier de l’homme. En général un homme sain et en bonne santé a un pic qui va dans l’alcalinité (pH 6,8-7,4) deux fois par jour en général vers 8 heures et ensuite vers 14 heures, alors que le reste du temps son urine est acide. La valeur pH restant en fonction de son alimentation et de sa digestion. En buvant régulièrement de l’EIAR on reste définitivement en phase alcaline.
Pourtant l’homme doit bien désacidifier son organisme, oui ou non ? Neutraliser cette phase de désacidification est-ce l’idéal ? Toujours est-il qu’elle est anti-physiologique. Or la dynamique des vagues cyclique du pH urinaire est une indication d’une bonne régulation et d’adaptation de l’organisme. Par contre, la rigidité de la courbe fluctuante du pH urinaire est au contraire l’indication d’un manque de vitalité et d’adaptation de l’organisme. (Gläsel, le cœfficient acidosique d’après SANDER).
Dans le cas présent avec l’EIAR la phase du mécanisme de la variabilité cyclique urinaire physiologique de l’homme est totalement inhibée. Qu’en disent ses reins et son organisme dans sa globalité à la longue ?
De quoi s’agit-il réellement. Il s’agit de produire une eau très alcaline et très réductrice. Pour ce faire on passe par une astuce bien connue, « l’électrolyse » que nous avons tous pratiqués à l’école dans nos cours de physique pour séparer l’oxygène de l’hydrogène. L’eau de ville est introduite dans un appareil qui est séparé en deux compartiments par l’intermédiaire d’un diaphragme perméable qui peut être de la porcelaine ou d’autres matériaux encore et soumis à une électrolyse. Du côté anode (+) sort une eau acide et oxydée et du côté cathode (–) sort une eau basique et réductrice. C’est cette dernière qui fournit l’EIAR à boire. Comme il arrive que dans certains cas l’eau de ville n’est pas assez minéralisée et que l’on souhaite encore plus augmenter son pH, on rajoute dans certains modèles d’appareils un mélange minéral adéquat comme du calcium, etc. En général le pH est réglable sur l’appareil.
Dès lors on peut déjà se poser une première question. Une électrode a besoin de courant électrique qui est ici du 220 V courant alternatif. Dans les deux cas pour faire une électrolyse une pollution électromagnétique de l’eau est assurée. Ou avez-vous vu « la nature » utiliser une électrolyse nécessitant du courant électrique pour produire notre eau à boire naturelle ?
Seconde observation. Puisque nous sommes au chapitre de l’électrolyse demandez donc à un scientifique spécialiste dans ce domaine ce que deviennent les molécules minérales transformées après électrolyse et quelles sont les nouvelles molécules crées ? Nous savons bien qu’il se passe quelque chose. Ces nouvelles molécules issues de l’électrolyse sont-elles inoffensives, sujet à problèmes ou carrément dangereuses ? Que sait-on véritablement sur ce sujet ? Vous serez probablement surpris de la réponse des scientifiques spécialisés dans ce domaine.
De fameuses nanoparticules viennent de faire leur apparition sur le marché et que très peu de scientifiques connaissent vraiment. Certains spécialistes sont extrêmement inquiets des problèmes pouvant être engendrés par elles. Certaines sont considérées comme très toxiques, d’autres pas, tout dépend de leur forme, des types, tailles, de leur matrice, etc. Ces produits sont très difficiles à évaluer. M. Martin Guespereau directeur général de l’AFSSET prône le principe de précaution. Or ces molécules viennent aussi de faire leur apparition dans l’eau car non dégradées par les stations d’épuration.
Que deviennent-elles après électrolyse ?
A ce jour, aucun scientifique au monde ne peut répondre à cette question.
En troisième lieu on observe un autre problème. Suivant les fabricants les électrodes peuvent être composées de différents métaux. Lors d’une longue période d’utilisation les électrodes lors de l’électrolyse perdent du poids et doivent être remplacées. il est donc probable qu’un arrachage ionique métallique des électrodes ait lieu. Or, certains de ces métaux ne sont pas du tout anodins pour l’homme, voir largement déconseillés. Aurons-nous à craindre une pollution de l’eau par ces métaux lourds provenant de l’usure de ces électrodes ?
Le quatrième problème consiste en la minéralisation de l’eau obtenue après électrolyse et qui n’est précisé nul part. En effet elle diffère complètement selon la composition de la minéralisation de l’eau de ville utilisée et du rajout éventuel d’un mélange minéral adéquat fournit par le fabricant pour obtenir un pH le plus basique possible. Si au départ l’eau de ville est très dure, donc très minéralisée, le taux de minéraux à la sortie de l’appareil le sera aussi.
Même si ces appareils ont un certain succès dans les pays asiatiques et/ou aux USA et ceci depuis belle lurette, la BEV (Bio-électronique de Vincent) préconise la boisson d’eaux peu minéralisées, légèrement acide et réductrice en disant que « notre apport en minéraux doit se faire par les plantes ». Une eau peu minéralisée ne sert à l’homme que comme solvant de ses toxines. Les fabricants des appareils EIAR rétorquent et ont comme postulat que les minéraux de leurs appareils sont ionisés et parfaitement assimilables. A ma connaissance il n’existe aucune étude scientifique crédible et impartiale sur le sujet. Si cette affirmation est exacte se pose d’autres problèmes. En effet avec ces appareils nous obtenons des eaux à minéralisation sélective. A la sortie de la cathode nous obtenons cette fameuse eau basique réductrice contenant du calcium, magnésium, potassium, sodium… et une production d’hydrogène. C’est cette eau pauvre en oxygène qui nous est aussi indispensable. S’y trouvent beaucoup d’électrons et peu de protons. L’homme n’a-t-il pas aussi besoin de protons et d’un apport d’oxygène pour vivre ? Curieuse eau !
A la sortie de l’anode on trouve du chlore, des sulfates, du souffre, de l’acide sulfureux…. et une production d’oxygène qui sont rejetés à l’égout ou utilisés pour le nettoyage. S’y trouvent beaucoup de protons et peu d’électrons. On peut alors se poser la question de savoir s’il est bon pour l’homme de boire une eau très sélective en éléments minéraux et gazeux ou bien a-t-il besoin de l’ensemble de ces éléments pour avoir à disposition une « eau bonne à boire » ?
Cette histoire minérale amène à une autre réflexion. L’EIAR est surtout préconisée pour désacidifier l’organisme des accrocs de l’alimentation industrielle et fast-foods. Sur un plan purement chimique c’est un bon choix. En revanche concernant l’homme global c’est une autre histoire. Avec notre alimentation moderne, pauvre en éléments nutritifs et la boisson d’une EIAR nous prenons le risque de renforcer la disbalance minérale. D’un côté nous risquons un manque de certains éléments dans la nouvelle nourriture industrielle comme les oligo-éléments, certaines vitamines, minéraux, etc., et de l’autre côté nous allons apporter à l’homme des minéraux sélectifs qui seront toujours les mêmes après électrolyse de l’eau de ville suivant la minéralisation de cette dernière. Nous ne respectons plus, de loin, l’ensemble du spectre minéral de l’eau de départ mais au contraire, à force d’augmenter l’apport toujours le même de minéraux sélectifs au corps nous risquons d’amener à l’organisme un surplus de ces deniers qui seront en disbalance avec ceux manquant dans notre nourriture. Il est impossible de combler une carence minérale alcaline sous le couvert que l’on apporte « certains » minéraux alcalins à l’organisme et pas d’autres même, si une désacidification réelle a lieu par l’EIAR. C’est l’arbre qui cache la forêt. Nous avons même le risque que ces autres carences minérales alcalines s’aggravent avec le temps pour exploser un jour en d’autres maladies car l’EIAR couvre de façon insidieuse la racine de tous les autres éléments alcalins minéraux manquants et qui sont à la base de la suracidification du mésenchyme. C’est un emplâtre sur une jambe de bois.
Admettons que subitement tout le monde se mette à boire uniquement cette eau artificielle. Que se passe-t-il pour l’environnement ? Nous risquons, à la longue, de nous retrouver avec un excès de minéraux peu souhaitables et autres ions à valences négatives dans les eaux résiduels que les stations d’épuration ne savent pas retenir et qui vont se retrouver plus tard en excès dans nos eaux de rivières, souterraines… et eau de boisson. Nous obtenons donc pour notre environnement juste le contraire du but recherché, un déséquilibre de l’eau. Est-il sage d’agir de cette façon ? Est-ce la bonne méthode pour gérer les besoins de l’homme et de l’environnement ?
Je voudrais aussi attirer l’attention sur un autre phénomène. Dans le procédé artificiel de l’EIAR l’eau de ville est auparavant filtrée sur des cartouches de blocs de charbon actif. Or nous savons que ces cartouches, aussi bonnes soient-elles, ne peuvent retenir l’ensemble des éléments indésirables. Or lors de l’électrolyse ces éléments indésirables peuvent se transformer en d’autres molécules dont on ne connaît strictement pas leur effet positif ou négatif sur la santé de l’homme. Les filtres de charbon ne parviennent généralement pas à enlever les contaminants inorganiques ou les métaux lourds dissous tels que des minéraux/sels (dureté de l’eau), l’arsenic, l’amiante, le chrome, le cuivre, le fluore, le mercure, le nickel, les nitrates/nitrites, le sélénium, le sulfate, le thallium… L’élimination de ces contaminants exige un système de filtre d’eau par osmose inverse ou un distillateur adapté.
La taille des clusters. L’affirmation faite par les constructeurs de ces appareils sur la réduction de la taille des clusters par la technologie citée par ces derniers est aujourd’hui largement mise en doute par les scientifiques de pointe. Elle est basée sur l’analyse RMN qui est de nos jours considéré comme une technologie erronée pour mettre en évidence cette réduction des clusters. Je ne connais actuellement aucune méthode physique permettant d’accéder directement à la taille des clusters dans une eau liquide. ll y a ici une confusion entre la fréquence de résonance et la largeur de raie RMN (résonance magnétique nucléaire) ce qui fait comprendre l’erreur commise.
La technologie et le mode opératoire utilisé par les inventeurs de ces appareils concernant la réduction de la taille des clusters de cette EIAR est donc fausse au départ et personne ne sait si un changement de taille des clusters a lieu ou encore quelle est leur réduction réelle s’il y a lieu. Cette méthodologie citée en référence par ces fabricants n’est plus considérée comme crédible par les scientifiques actuels. Elle est inexacte et l’effet d’annonce de la réduction de la taille des clusters est plus que contestable.
D’autre part, le professeur Mar Henry a fait le constat suivant sur les eaux de boisson. Il dit : « Pour avoir des mesures fiables et reproductibles il faudrait disposer d’une salle blanche et faire les mesures sur de l’eau en apesanteur afin d’éviter tout contact avec une paroi. Même si on arrivait à faire ce type de mesure, les résultats seraient difficilement exploitables car personne ne sait comment passer d’une largeur de raie RMN à la structure locale d’un liquide. Il est de même aberrant de prétendre qu’une eau ionisée a un temps de relaxation deux fois plus long que celui de l’eau du robinet. Une telle eau contient sûrement très peu d’oxygène dissous, ce qui n’est pas surprenant vu son potentiel réducteur. »
Voyons maintenant d’un peu plus près les paramètres d’une telle eau EIAR. Tous ces paramètres sont totalement en dehors de ceux d’une eau de boisson que nous trouvons habituellement dans la nature à travers notre planète terre. Lors de la création du monde si son géniteur, ou tout simplement la vie, avaient voulu nous faire boire une EIAR ils aurait certainement pensés à modifier la composition de toutes nos eaux naturelles terrestres existantes à travers le globe. Ou bien, se sont-il véritablement honteusement trompés sur leur composition de toutes nos eaux naturelles buvables de ce monde ? La dégénérescence de l’homme est-elle déjà telle qu’il lui faut absolument ce breuvage artificiel et que son état est déjà irréversible ? A qui veut-on faire croire cela ? Honnêtement je ne crois pas que l’homme ne puisse pas renverser la situation pour revenir à un état naturel.
Ce n’est pas parce que l’on trouve au monde une ou deux poches souterraines d’eaux ayant les caractéristiques particulières très proches d’une EIAR et ou sont traités des malades en cures que cette eau est adaptée à monsieur tout le monde, à donner du plus jeune au plus âgé, à hautes doses et pendant toute une vie. Une telle poche d’eau souterraine se trouve en Allemagne à Nordenau ou sont traités des curistes malades et c’est de là semble-t-il qu’est née l’idée dans l’esprit des inventeurs de la fabrication de ces appareils d’eau EIAR artificielle ayant des caractéristiques similaires à celles de cette eau naturelle thérapeutique.
D’après les fabricants nous apprenons que leur pH peut aller jusqu’à un pH de 9, voir 11 selon certains fabricants et le Rédox jusqu’à moins (-) 500 mV, voir plus ce qui correspond à ce même pH de 9 à un rH2 qui ne doit pas être loin de 8 ce qui est très réducteur. (Il n’est pas précisé si les mV du Rédox se rapportent à l’électrode de Vincent ayant comme référence l’hydrogène ou bien de celle actuellement aux normes CE d’AgAgCl).
Je ne connais aucune eau naturelle ayant de tels paramètres sauf celle thérapeutique de Nordenau. Quand à la minéralisation on peut estimer qu’elle va d’un taux de minéralisation moyen à élevé, voir très élevé. On nous dit que les minéraux ionisés sont très assimilables par le corps humain. Encore une fois, les minéraux doivent nous être apportés par les plantes et végétaux. L’eau est là pour drainer et éliminer nos toxines. Plus une eau est peu minéralisée plus elle a un pouvoir de solvatation important de nos déchets ce qui est absolument indispensable.
Une eau est intéressante pour ce qu’elle emporte chez un être humain et non pas pour ce qu’elle lui apporte.
Que nous enseigne L.-Cl. Vincent ? Une bonne eau de boisson saine doit être légèrement acide, légèrement réductrice et peu minéralisée. Donc juste le contraire de ce qui se passe avec l’EIAR. Ainsi dans cette histoire on peut alors se poser la question suivante : qui a tort et qui a raison ? La réponse est : tout dépend de quel côté on se place et ce que l’on recherche.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle beaucoup de personnes ont un mésenchyme tissulaire sur-acidifié, un sang trop alcalin et souffrent d’une importante oxydation. D’autre part il est indéniable que l’homme moderne souffre d’un manque d’électrons. Faut-il pour autant passer à des solutions artificielles ou faut-il préférer rester dans le naturel ?
L.-Cl. Vincent après avoir fait des milliers de mesures se dit défenseur du vivant et prône une alimentation bio saine, un air non pollué, peu de stress, pas d’habits en synthétique, pas de pensées négatives, une eau de qualité, etc., bref un environnement tel que le préconise actuellement la médecine et les différents Grenelles de l’environnement qui permettent à l’homme de rester en bonne santé.
Pour les défenseurs de l’EIAR le discours est tout autre. Leur raisonnement est le sui-vant : L’homme en bonne santé est un malade qui s’ignore ! Nous sommes tous plus ou moins malades avec des terrains déviés et il nous faut absolument redresser ces derniers. Ce qui est vrai. Oui mais dans quel sens faut-il redresser ce terrain dont on ne connaît pas son état d’origine n’ayant effectué aucun contrôle par bioélectronigramme au préalable ?
Il faut le dire haut et fort, cette eau se trouve totalement en dehors d’un bioélectronigramme de Vincent classique et se trouve à l’extrême droite tout en bas en dehors du terrain 4.
Au niveau BEV c’est une véritable catastrophe. Pour bien faire il faudrait donc que nous soyons tous malades en nous situant sur le terrain opposé c’est-à-dire sur le terrain 2 !! Vous en avez vu beaucoup de ces malades et/ou de biens-portants ?
Cela fait des années que je répète : pour que l’homme reste en bonne santé, il doit vivre en équilibre, de façon NATURELLE et non artificielle. Ce n’est rien d’autre que ce qui a été prêché par L.-Cl. Vincent pendant toute son existence. L’être humain n’est pas uniquement une usine chimique aussi complexe soit-elle. Une bonne santé requiert un équilibre de notre métabolisme anabolique et catabolique, de l’équilibre acido-basique et d’oxydo-réduction.
Une exagération venant d’un sens ou d’un sens opposé est nocive. Cette confirmation nous vient d’une nouvelle étude américaine du département alimentation et épidémiologique de Caroline du Nord à Chapel Hill. Am J Epidemiol, 2009 Apr. 1; 169(7) :815-28 « Long-term use of beta-carotene, retinol, lycopene, and lutein suppléments and lung cancer risk : rersults from the VITamins And Lifestyle (VITAL) study » de Satia JA, Littmann A, Slatore CG, Galanko JA, White E. (L’usage prolongé de suppléments de beta carotène, rétinol, lycopène et de lutéine et le risque de cancer du poumon : résultats d’une étude sur les vitamines et le mode de vie).
En 2000-2002, 77.126 sujets ont été sélectionnés. Ils ont noté leur mode de vie et la prise de ces compléments alimentaires cités ci-dessus pendant les dix dernières années. Le résultat de cette étude clinique démontre qu’une supplémentation en compléments alimentaires fortement dosées en produits vitaminés, antioxydants donné à des personnes de 50 -76 ans à haut risque, augmentait le risque de cancer du poumon sans qu’il soit sûr que ces effets soient semblables à l’échelle de toute la population. L’usage prolongé de ces mêmes compléments alimentaires ne devrait donc pas être recommandé dans le cadre de la prévention du cancer du poumon et plus particulièrement chez les fumeurs. Cette étude devrait nous interpeller sur les dosages massifs d’éléments en tous genres.
On peut donc en déduire sans trop se tromper qu’une supplémentation de compléments alimentaires en prévention pour des personnes en bonne santé et pris sur le long terme n’est pas recommandable dans la majorité des cas pour l’ensemble de la population sans dosage préalable de leurs manques et sans surveillance médicale, bioélectronigramme en particulier à l’appui. Ainsi il n’est pas utopique non plus d’incriminer une éventuelle ressemblance et une action similaire des « eaux ionisées alcaline réductrices » ainsi que du complément alimentaire similaire au niveau réducteur « Active-H » du Dr. Patrick Flanagan, tous nettement en dehors des nomes naturelles. Méfiance donc !
Pour plus de sécurité tenons-nous en à une à alimentation adéquate à base végétale et biologique. Bien entendu il en va tout autrement dans les cas de certaines maladies ou cette EIAR peut être bénéfique. Mais là nous sommes déjà dans le domaine de la maladie et les prises doivent être faites sous surveillance médicale.
Personne n’a encore pris conscience que de consommer régulièrement des produits alcalins hautement dosés, alcalinise la flore intestinale et finit par lui nuire. En raison de la surcharge accrue d’ammoniac dans le foie, le cercle vicieux de l’acidose n’est pas rompu mais au contraire se trouve à la longue renforcé. Ce qu’il faut faire est juste le contraire. Pour renforcer le milieu intestinal il faut ingérer des prébiotiques à base d’acide lactique. (« Re-énergétisation, l’équilibre acido-basique » Dr. Philippe David, Dr. F. Louis, http://www.resurgence.be/ Newsletter mars 2010). Nous nous trouvons donc devant deux propositions de vie totalement opposées, avons un sacré dilemme et un choix cornélien à résoudre avec deux solutions très différentes à la clef.
1. – Continuer à vivre tranquillement comme des « cochons » (excusez de l’expression mais c’est le terme qui convient le mieux !) car nous avons trouvé la solution miracle pour vous avec l’EIAR. Il est clair que c’est la solution de facilité et la meilleure qui soit pour ceux qui font ce choix. Pourtant, en réalité l’homme n’est pas une usine chimique qui fonctionne en tant que telle. Une personne en bonne santé n’a pas besoin d’un tel breuvage artificiel.
2. – Nous prendre en charge et vivre autrement, c’est-à-dire sainement.
Personnellement j’opte pour la deuxième solution. Nous pouvons avec une alimentation saine apporter des anti-oxydants naturels et assez de minéraux alcalins pour ne pas tomber dans l’acidification tissulaire.
Mais ne jetons pas le bébé avec son bain et soyons objectifs. Dans certains cas cette EIAR que je prétends être une eau « thérapeutique » peut rendre des services intéressants à de personnes étant déjà en mauvais état de santé et/ou à de grands malades.
Elle ne devrait être bue uniquement que sous surveillance médicale, bioélectronigramme à l’appui, limité dans le temps, pour ne pas arriver à un déplacement du terrain dans un sens opposé. Cette eau n’est pas uniquement très réductrice mais doit fortement influencer le transport de l’oxygène dans le sang. Si ce n’est que pour sa qualité antioxydant qu’elle est intéressante, un bon verre de jus de carottes ou de vin bio ferait parfaitement l’affaire mais de façon naturelle.
Ce n’est certainement pas une eau à boire journellement par des enfants ou personnes en bonne santé et à hautes doses pendant des années. Pour moi c’est une eau thérapeutique pour malades mais en aucune façon une eau pour des personnes en bonne santé.
A la limite, dans certains cas précis de maladies, si des minéraux alcalins précis et des antioxydants non naturels devaient être apportés de façon artificielle, autre que par notre alimentation naturelle ou que cette dernière devait se révéler insuffisante, je serai personnellement plutôt pour une supplémentation en minéraux alcalins naturels et éventuellement donner des réducteurs puissants du genre « Active H – » du Dr. P. Flanagan que l’on peut absorber avec une eau naturelle aux paramètres de la BEV de son choix, même si ces produits peuvent présenter éventuellement d’autres inconvénients. Pour avoir des renseignements beaucoup plus complets sur la BEV et les différent sujets qui nous préoccupent, je vous renvoie à la lecture de mon livre « Purifiez votre eau de table » qui est disponible auprès de l’ABE et qui traite de l’ensemble de ce que chacun devrait savoir d’après l’enseignement de L.-Cl. Vincent.
Si j’ai bien compris le message des fabricants des appareils d’EIAR, pour rester en bonne santé, il faudrait jeter aux orties 99,999 % de toutes les eaux naturelles existantes sur la planète entière. Une aberration totale. Aucune, à part une ou deux poches souterraines particulières où sont traités des malades, présentent les paramètres requis par ces fabricants d’appareils d’EIAR. Dorénavant devrions-nous ne plus consommer que ces EAUX ARTIFICIELLES qui seules nous garantiraient une santé florissante ? Es-ce bien sage comme décision ? Voyons, c’est quand même pas sérieux tout cela !Je voudrais aussi m’élever avec force contre les affirmations de certains vendeurs des appareils EIAR affirmant que l’EIAR est une évolution de la méthode de la Bioélectronique de L.-Cl. Vincent. C’est pur mensonge. Ni la BEV ni l’association de bioélectronique (ABE) n’a jamais cautionné de tels propos. Personne ne le sait et les études concernant l’EIAR, faites et/ou financées par les fabricants ou inventeurs de ces appareils, donc partiales, ne permettent en aucun cas de trancher.
L’acide ascorbique (vitamine C) et la superoxyde dismutase restent à ce jour nos moyens de lutte les plus efficaces contre les stress de nature oxydatifs. Si boire de l’eau réduite peut aider de manière ponctuelle un organisme défaillant, cette pratique ne peut en aucun cas devenir une habitude. C’est en effet un très mauvais calcul que de penser que boire cette eau va nous immuniser contre toutes les saloperies que nous avalons à longueur de journée. Il vaut mieux manger des produits sains bio et de qualité et boire de l’eau pure. Cela devrait suffire à nous maintenir en bonne santé et à mourir sans maladies dégénératives. Evidemment cette philosophie ne fera pas la fortune des industries agro-alimentaires actuelles. Part contre, la mise sur le marché d’une eau artificielle permettant aux organismes de supporter des conditions de vie de plus en plus dégradées est un excellent calcul pour tous ceux qui veulent toujours plus de bénéfices. Tout dépend donc de l’optique dans laquelle on souhaite œuvrer pour le futur.
Si l’on admet qu’il y aura toujours plus de pollution et de dégradation de l’environnement, cette eau sera probablement notre seul recours et possibilité de survivre dans un tel enfer. Si par contre on œuvre pour réduire la pollution et augmenter la qualité de vie, cette eau sera tout simplement inutile.
En fait le choix est simple et évident à condition de réaliser qu’il ne s’agit pas d’un choix technique mais bien d’un choix philosophique et donc politique. Ici sur le plan technique tout est Ok, en revanche sur le plan philosophique il n’y a pas photo. Ce produit s’inscrit dans une logique technico-commerciale et non dans une logique de laisser faire la nature. Pour cette raison il n’est pas possible d’arriver à un accord avec les vendeurs d’appareils EIAR. Eux se placent probablement uniquement sur le niveau ontologique et traite donc l’eau comme un objet réel et manipulable en occultant complètement l’aspect épistémologique du problème de l’eau (conséquences matérielles d’un choix de nature philosophique). Le dialogue de sourd apparaît dès que 2 personnes discutent d’une même réalité, l’un se plaçant au niveau ontologique et l’autre au niveau épistémologique.
Ce n’est que lorsque les 2 partenaires ont intégré les deux aspects du problème qu’il devient possible de trouver un terrain d’entente. Malheureusement pour nous, beaucoup de personnes niant qu’une simple idée immatérielle puisse changer de manière radicale le monde matériel qui nous entoure, les chances de tomber d’accord sont plutôt minces…
Si effectivement cette EIAR miraculeuse résout tellement de problèmes de santé il s’agit donc d’un médicament et non d’une boisson biocompatible pour l’homme. J’aimerais bien savoir ce qui se passe dans le cas suivant : Je bois de cette eau pendant quelques mois, voir 1-2 ans et je résous mes problèmes de santé. J’arrête d’en boire et continue à vivre à l’inverse des préceptes naturels. Que se passe-t-il au bout de quelques moins d’arrêt ? Mes problèmes de santé resurgissent comme avant. Il faut donc boire de cette eau toute sa vie pour rester en bonne santé ! Nous nous trouvons donc dans le même travers qu’avec les médicaments chimiques à prendre pendant toute une vie pour soulager et non guérir une maladie X. Cette EIAR est pour moi une véritable eau thérapeutique, voir médicamenteuse. Je suis désespérément à la recherche d’études scientifiques sérieuses, IMPARTIALES et non financées par son ou ses inventeurs, ni par les constructeurs de ces fameux appareils d’EIAR. Elles devront prouver de façon précise ne souffrant aucun doute possible que tout ce que nous avons bu comme différentes eaux NATURELLES à ce jour depuis des milliards d’années que le monde existe, étaient mauvaises pour notre santé et que seule l’EIAR est l’unique eau ARTIFICIELLE véritablement bonne pour nous garder indéfiniment en bonne santé.
Finalement la véritable question à se poser est toute simple : « Quelle société voulons-nous pour notre avenir ». En tant que chercheur totalement indépendant de toute société ou organisme je voudrais clore l’aspect et ma vision sur cette EIAR avec une parole d’un sage et spécialiste mondialement reconnu en BEV. Le professeur Joseph Orszagh qui a pour coutume de dire « C’est dans les 20-30 années ou plus à venir que nous verrons les éventuels dégâts engendrés par tout ce qui est anti-naturel. Malheureusement nous ne serons plus là pour le constater nous-même. »
« Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait la différence. » Paracelse.
Maintenant que vous avez grossièrement tous les éléments en main pour vous décider. Je vous souhaite de faire votre propre choix, le meilleur choix. C’est à vous et à vous seul qu’incombe l’engagement de votre responsabilité concernant votre santé.
R. Haas. 24 avril 2010.
Auteur du livre :Purifiez votre eau de table
Nadette & Richard Haas
Editions Trajectoire
Si vous souhaitez approfondir ce sujet, nous vous renvoyons à l’énorme travail réalisé par Richard Hass dans un document de 110 pages que vous pouvez télécharger ICI