
Consultante, conférencière et formatrice
Aujourd’hui, nous commençons à peine à nous ouvrir à l’idée que l’éducation peut devenir un véhicule d’épanouissement, un chemin d’éveil des consciences.
C’est ce que, depuis des millénaires des maîtres, des pédagogues, des philosophes, en véritables éducateurs, nous ont montré : il est nécessaire non seulement de nous éduquer à acquérir des connaissances, mais aussi de nous connaître en tant qu’individus pour mieux ivre ensemble.
Se connaître c’est se rencontrer dans ses zones d’ombre et de lumière. Personnellement j’ai fait le choix de la lumière : s’appuyer sur ses propres forces et qualités, les savoir reconnaître, les offrir comme des trésors, savoir aussi les reconnaitre dans les autres…
C’est un processus qui demande une vision du monde « autre », ce fameux changement de paradigme qui semble s’annoncer.
Aujourd’hui de plus en plus d’enseignants, d’éducateurs et de parents commencent à concevoir l’éducation comme un processus d’évolution de la conscience individuelle et collective. Partout dans le monde, ils inventent des nouvelles solutions pédagogiques, créatives, innovantes, singulières, originales.
Sur leur exemple, pourrions-nous ainsi commencer à imaginer nos écoles comme des lieux où le bien-être et la joie de vivre sont les invités d’honneur… des écoles qui rendent nos enfants heureux !
Eduquer à, pour et dans la joie, reviendrait ainsi et avant tout, à savoir respecter ce que les enfants ont déjà en eux, le capital d’humanité que nous, les adultes, nous avons égaré sur nos bancs d’école. Et puisque la joie est lien, reliance avec soi-même et avec les autres. Le fait de favoriser et même de valoriser cet état de connexion chez les enfants, ouvrirait à une nouvelle façon d’apprendre et d’appréhender le monde.